L’opération marathons , n’en finit plus pour notre plus grand plaisir.
Le montant de cette opération… est à présent de 3175 euros !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! au profit de l’association. C’est vraiment magnifique…
Alors quelques nouvelles à voir pour savoir, pour sourire, bref pour le plaisir de voir une si belle générosité et solidarité autour de nos enfants!
Un petit clin d’oeil de Christian
” je ne résiste pas au plaisir de vous refaire partager cette vidéo que nous avions posté sur le blog, il y a quelques semaines : http://www.youtube.com/watch?v=m-hCuYjvw2I
Toute ressemblance avec une situation connue est purement fortuite… “
Nous non plus coté association, on ne resiste pas à vous donner ce lien.. avec une grande pensée pour les sportifs !
Le Compte rendu de Jocelyne !
Coucou, nous voilà de retour…..
Ciao, belli !
Ce week-end a été sensationnel, TURIN est une très belle ville, et l’ambiance était, comme à l’habitude, super !
Voici un petit résumé (selon mon ressenti, très perso !) de ce 3ème marathon au profit du Syndrome de Williams et Beuren.
Retrouvailles samedi 12 avril au centre ville, et bien sûr devant une belle assiette de pâtes, sucres lents obligent et Italie excelle : donc, pâtes en entrée, pâtes en second plat, et au dessert (non, nous ne sommes pas allés jusque là, pourtant certains étaient très motivés !).
La bonne humeur était bien sûr au rendez vous : résumé des entraînements, commentaires des courses, mais aussi boutades en tout genre, et rigolades….
Donc, un groupe de 14 coureurs motivés, en pleine forme, et cette fois-ci encore, toute petite au milieu de tous ces mâles, la seule « bimba », mais bon, finalement, je ne m’en plains pas…
Nuit, courte (émaillée par les supporters de la JUV en plein délire, ah ces footeux !).
Petit déj à l’aube, et rendez-vous pour la photo-souvenir sur la piazza San Marco : tous prêts, encore tous frais !
Nous nous plaçons au départ parmi les quelques 2275 participants (dont 500 qui auront disparu à l’arrivée… ), et c’est parti pour 42 kms 195 m sous les encouragements de nos amis italiens : forza ! bravi !
Après quelques kilomètres en ville, nous nous retrouvons en périphérie et traversons plusieurs quartiers ou petits villages (Cavoretto, Moncalieri, Nichelino, Orbassano, Rivoli) avec en toile de fond, le décor magique des Alpes enneigées.
Un parcours pas toujours très plat, on va dire « ondulé » sur les dix premiers kilomètres, puis faux plat montant du 11ème au 23ème, avant d’attaquer la grimpette pour atteindre le col au 27ème , où d’ailleurs quelques uns, se sentant des ailes, se sont grillés les pattes !
Après le 28ème, on peut enfin dérouler : « écarte les bras, je vole !… » (effet KISS COOL, non : pic d’endorphine), mais attention, surtout ne pas s’emballer, car ce n’est pas fini : une belle descente avec cette fois ci la ville à l’horizon, une grande ligne droite sur le Corso Francia, et enfin les pavés du centre et l’arche de l’arrivée : 4 h 25, déjà fini ?!!! Oups ! Belle ballade et objectif atteint : égaler Berlin, avec même une minute de rab, et griller qui ?
Merci pour cette belle aventure, et bien sûr rendez vous à LONDRES, avec un nouveau défi !
A tous mes coéquipiers : BIZZZOUXXX…. Joce
Le compte Rendu de Laurent ( à l’initative de ce merveilleux projet )
A portée de pieds … C’est clairement ce que je me suis dit jusqu’au kilomètre 35 … Oui 35 km de pur bonheur dans le sillage de Pierre mon ange gardien aux 40 marathons et un record à 2h42. Il m’avait pourtant prévenu, et je l’avais écouté …du moins sur la première moitié du parcours “patience, ménages tes forces; tu en auras besoin dans la longue descente du 27e kilomètre jusque l’arrivée” … Mais dans cette superbe montée commençant à mi-parcours, je n’ai plus su écouter. Le soleil, l’azur limpide, cette vue sur la montagne immaculée, ces petits villages si hospitaliers nous accueillant en costume et fanfare. J’étais dans ma bulle d’euphorie … rien ne pouvait m’arriver. Je courrais en avalant tout sur mon passage, dans une forme qui me surprenait moi-même … le pieds ! je lâchais le maître… vite. Trop vite. Pierre me rattrapa avant que nous n’enchaînions cinq kilomètres dans le temps record pour moi de 23 minutes !! Mais la distance est impitoyable, et j’allais payer très cher mon impétuosité avec un “mur” au 35e. Le mur est ce phénomène où seul le mental permet au coureur de compenser des jambes et un corps qui lui implorent d’arrêter. Dernier sursaut d’orgueil et j’accélérais dans le dernier kilomètre pour finir en 3h24 à 2 minutes de mon meilleur temps (Berlin 2007) … A 7 kilomètres près, tout avait été parfait. Mais il est des échecs où l’on apprend beaucoup. Si le marathon est une course qui débute avec le mur du 30e kilomètre, j’aurai réussi à le repousser jusqu’au 35e. Il m’aura manqué un peu de capacité d’écoute, d’humilité, et une 3e séance d’entraînement par semaine pour parvenir à une belle performance. Autant de motivation pour la prochaine étape à Londres dans un an en avril 2009. D’ici là, j’espère que de nouveaux coureurs rejoindrons notre délégation qui comptait 14 coeurs vaillants et qui arborait fièrement sa nouvelle tunique bleu nuit aux couleurs de l’ESCP et d’Autour des Williams. Turin devrait nous apporter notre plus belle dotation financière depuis le début de l’opération, et j’espère que nous approcherons le plus possible les 3000 Euros. Merci à ceux d’entre vous qui avez misé sur moi. Il est d’ailleurs toujours possible de d’effectuer un don à Autour des Williams pour le challenge. Rendez-vous désormais dans la capitale anglaise, avant-dernière étape de 5 marathons sur 5 campus pour la suite de nos aventures.
Bacci a tutti.
Lorenzo.